Bien-être au travail et ROI : un luxe ?

Ce titre énonce une réalité qu’il va falloir bientôt intégrer dans son tableau de bord annuel : se soucier du bien-être de ses salariés sera bientôt une norme et non plus une sorte de luxe pris en charge par des managers inspirés par les pratiques innovantes ou des chargés RH un peu isolés.

Cette réalité rattrape effectivement le monde de l’entreprise par une lorgnette plutôt cynique : nous avons été alertés, au sein des Ateliers Durables, par des directions d’entreprises sanctionnées par leur propre assurance prévoyance. Ces dernières résilient leurs couvertures car ces entreprises leurs coûtent trop chers : absentéisme, congés longue durée, accidents de travail… les organisations se retrouvent donc dans une impasse, à devoir retrouver une couverture à un tarif bien plus onéreux.

Nous intervenons donc d’une certaine manière après la bataille, dans des situations dégradées et pour des raisons strictement budgétaires.

david-taffet-583179-unsplash-640x640

Nous, face à ce constat.

Il est donc bienvenu de revenir sur le “retour sur investissement” d’un accompagnement en amont des salariés sur les volets santé, bien-être et qualité de vie au travail.

Les exigences du monde du travail sont devenues de plus en plus fortes, et dans un même mouvement, les moyens nécessaires pour y répondre sont réduits. C’est le résultat, entre autres, de la financiarisation des entreprises qui vulnérabilise le salarié. Face à ces contraintes, celui-ci se retrouve à puiser dans des ressources qui n’existent pas : beaucoup se retrouvent alors dans des situations de burn out, d’épuisement ou d’usure professionnelle, qui sont néfastes pour l’entreprise mais de manière plus globale pour la société.

Il n’y a pas de solution simple et unidimensionnelle face à ce constat.  

Le changement se fera au niveau politique et sociétal mais en attendant, beaucoup de salariés sont  en souffrance : un accompagnement est nécessaire afin de pouvoir les aider à développer leurs ressources d’un point de vue individuel et collectif. En ce sens, nous sommes promoteurs d’une santé qui ne “consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité (définition de l’OMS) : au delà de la gestion du stress ou du droit à la déconnexion, nous revendiquons le droit de pouvoir exercer son travail dans des conditions épanouissantes. Des outils et des méthodes existent et doivent être mises à disposition des collaborateurs afin de réduire ce qui est souvent vécu comme une impuissance.

Ces actions ayant trait directement à la santé des salariés réduisent de manière organique les absences qui peuvent impacter massivement les résultats annuels.

Le morcellement des carrières professionnelles, l’intérim permanent des nouvelles générations :  il est devenu de plus en plus difficile de fidéliser les salariés dans ce contexte. Par ailleurs, les nouvelles générations recherchent des entreprises qui ont des valeurs et ne voient aucun inconvénient à leur claquer la porte si elles ne s’y retrouvent pas.

Dans une stratégie de marque employeur, le recours à des actions axées sur la qualité de vie au travail ne nous paraît pas judicieux mais indispensable : la conciliation vie professionnelle/vie personnelle, l’écologie de l’attention, le développement des compétences et de l’autonomie des salariés… Tous ces sujets nécessitent une action coordonnée et un accompagnement spécifique.

De ces actions ne découlent pas nécessairement un collaborateur “heureux” mais permet des situations de travail plus justes, où le salarié est entendu.

Nous portons une attention toute particulière au collectif qui permet de déployer des solutions et des ressources plus adaptées : car quel que soit son arrière-plan idéologique, aucun consultant n’est expert du travail des autres.

Enfin, et il serait dommage de ne pas l’exprimer : mettre en place une stratégie d’accompagnement sur ces sujets permet de tourner l’entreprise vers des enjeux sociétaux  pour une meilleure adaptation des produits et services. La transformation digitale a bouleversé les métiers et la manière d’appréhender le monde : la menace d’être remplacé par des machines plane sur de nombreux emplois. Face à cette donne, l’entreprise a une responsabilité sociale : celle de donner confiance à ses collaborateurs, de les former et de les préparer au monde de demain.

rawpixel-unsplash

Alors, faisons ensemble les calculs : combien coûtent les embauches permanentes,  le turn over incessant, les absences courtes et longues durées en entreprises ?

Et que rapporterait des salariés vraiment engagés ? Certainement, on l’a vu, des économies en terme de ressources humaines et communication mais aussi et surtout un réel impact sur l’empreinte sociale et solidaire des entreprises.

Organiser une journée bien-être en entreprise
Découvrez nos ateliers
LAD vous répond