Entretien avec Aymeric, intervenant pour Les Ateliers Durables.
Propos recueillis par Marylène Khouri.
Bonjour Aymeric !
Ton atelier « le rire, vecteur de cohésion et de bien-être au travail » est très apprécié mais son sujet peut à première vue surprendre…
Peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton intervention ?
Cet atelier a pour vocation de faire prendre conscience aux participants de l’importance du rire sur leur bien-être et de leur donner des clés pour mieux l’intégrer dans leur quotidien. On y aborde ses bienfaits -physiques, psychologiques et relationnels- d’un point de vue théorique mais aussi et surtout pratique. Pour cela, j’invite le groupe à suivre un enchainement d’exercices ludiques qui vont naturellement en générer et, à partir de cette expérience, on en tirera des pistes pour rire plus souvent après l’atelier.
Comment convaincre ma hiérarchie ou ma RH de proposer cet atelier à mon équipe ?
Est-ce je vais me rendre ridicule à cet atelier ?
Jamais! D’une part, je prends particulièrement soin de ne rien proposer qui puisse mettre un ou une participant en difficulté. D’autre part, l’une des qualités que nous mettons en avant dans ces ateliers est la bienveillance… on ne se juge pas, on ne juge pas les autres participants et surtout… on ne juge pas l’animateur !
Que disent les participants après ton atelier ?
On me parle souvent de grande bouffée d’air frais. Cet atelier permet aux participants de se ressourcer, de faire le plein d’énergie mais aussi de passer un moment très agréable avec ses collègues.
Qu’est ce qui t’as amené à la rigologie ?
Dans un période de ma vie compliquée personnellement et professionnellement, je me suis rendu compte que j’avais perdu une grande partie de ma joie de vivre et que je ne riais presque jamais. Une amie m’a alors parlé d’un club de rire où elle allait régulièrement. J’ai essayé… et ça m’a fait tellement de bien que je n’ai plus arrêté.
Comment est perçu ton métier dans ton entourage ?
Les personnes qui me connaissent ont été au début surprises que je m’engage dans ce métier : je suis ingénieur de formation ! Mais elles ont maintenant accepté ce choix de vie. Elles savent que j’ai besoin d’avoir une activité professionnelle où je me sens utile aux autres et c’est parfaitement le cas.
Un mot de conclusion ?
Kamoulox ?
Plus sérieusement, je pense que la bonne façon d’appréhender ce type d’atelier est d’être très pragmatique. Essayer et voir si cela nous fait du bien, tout simplement. On a tous beaucoup de représentations par rapport à ce sujet (« ce n’est pas sérieux », « ce n’est pas pour moi »…) et il est parfois bon de tout simplement expérimenter, en laissant de côté ses a priori. De belles surprises vous attendent qui contribueront à notre bien-être, individuel et collectif.