Le bien-être au travail : un terme qui a fait couler beaucoup d'encre, considéré comme un Graal pour certains, comme une vaste supercherie par d'autres... Et si on essayait de prendre un peu de hauteur, pour mieux cerner la réalité ?
Le bien-être au travail est aujourd’hui un enjeu stratégique majeur pour les entreprises. Au-delà des effets sur la motivation ou la satisfaction des salariés, il impacte directement la performance, la rétention des talents et la santé mentale au travail. Mais comment le définir précisément ? Quel est son cadre légal ? Quels leviers activer pour le favoriser ? Et comment le mesurer ?
Dans cet article, notre équipe vous aide à trier le vrai du faux et à explorer les principaux piliers du bien-être au travail, les outils RH pour le cultiver en répondant à 4 questions essentielles :
- Quelle est la définition du bien -être au travail ?
- Quels sont les chiffres-clé du bien-être au travail ?
- Comment améliorer le bien-être au travail en pratique ?
- Quels sont les acteurs à connaître sur le bien-être au travail ?
qu'est ce que le bien être au travail ?
La définition du bien-être au travail
Le bien-être au travail est un concept mouvant : d'un pays à l'autre, d'un acteur à l'autre, vous ne trouverez pas la même définition.
L'Organisation Internationale du travail (OIT) y intègre par exemple la qualité et la sécurité de l’environnement physique, les sentiments exprimés par les travailleurs, l'environnement, le climat et l'organisation du travail.
En France, pour l'INRS, le bien être au travail est "un concept englobant qui dépasse la santé au travail et intègre notamment la satisfaction et le sentiment d'accomplissement, et pas seulement l'absence d'atteintes au travail. Il y a une dimension personnelle subjective mais aussi une dimension collective, et en général ce bien-être est axé vers une meilleure performance de l'entreprise". Le bien-être au travail va donc bien au delà d'une simple "réponse" à un irritant ou un problème.
Vidéo réalisée par l'INRS sur le bien-être au travail
Nos voisins européens incarnent d'autres approches du bien-être au travail. Au Royaume-Uni par exemple, l'accent est mis sur le développement d'espaces et d'environnement de travail plus inclusifs. En Finlande, le concept est plus riche et intègre à la fois la santé physique et mentale, le sens au travail, ainsi que le développement de la carrière professionnelle.
La pyramide du bien-être au travail en Finlande
Le cadre légal du bien-être au travail et les obligations de employeurs
En France, le bien-être au travail s’inscrit dans un cadre juridique précis, même si le terme en lui-même n’est pas explicitement défini dans le Code du travail.
L’article L4121-1 impose à l’employeur une obligation générale de sécurité : il doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la santé physique et mentale des salarié·es.
Cela inclut la prévention des risques psychosociaux (RPS), du stress, du harcèlement moral ou sexuel, ainsi que l’adaptation des conditions de travail. Cette obligation engage la responsabilité de l’entreprise car elle est de résultat, pas seulement de moyens : en cas de manquement, la responsabilité de l’entreprise peut être engagée. Le bien-être au travail n’est pas un “bonus RH”, c’est un levier légal, humain et stratégique. En prendre soin, c’est aussi réduire son risque juridique.
📚 À lire : Mal-être au travail : quelles sont les obligations légales de l'employeur et comment agir ?
Les 3 dimensions du bien-être au travail
Se penchant sur le bien-être en général, des chercheurs et chercheuses en sciences sociales et psychologie comme Carol Ryff, Corey Keyes ou encore Barbara Fredrickson ont mis à jour 3 dimensions essentielles, dimensions que l'ont peut appliquer au travail :
- la satisfaction, qui correspond à la dimension cognitive du bien-être, comment j’évalue notamment par rapport aux autres ou à la réalisation de mes objectifs.
- le plaisir, qui correspond à la dimension émotionnelle, le ressenti par rapport à une expérience vécue, les sentiments qui en résultent
- la réalisation de soi, qui correspond à la dimension eudémonique, le sens que l'on met dans son travail ou le sentiment de maîtrise sur sa vie.
Les 3 fondamentaux du bien-être appliqués au travail
Par exemple, un enseignant peut avoir des journées stressantes (dimension émotionnelle) et être mécontent de sa rémunération (dimension cognitive) tout en ayant le sentiment de s’épanouir dans son travail parce qu’il en tire beaucoup de sens (dimension eudémonique).
Ce que n'est pas le bien-être au travail
S'il est difficile de définir exactement le bien-être au travail, il parait important de souligner ce que n'est pas le bien-être au travail, ou pas uniquement.
Ces dernières années ont vu se développer l'essor des Chief Happiness Officer ou (Responsable du bonheur au travail) et avec eux une vague de contestations et de controverses sur le bien-être au travail. Ces postes, dont les fonctions varient énormément d'une organisation à l'autre, ont en effet suscité beaucoup de critiques et de moqueries. On leur reprochait de "simplifier" le bien-être au travail, de le rendre "achetable" à travers des bons cadeau, des paniers de fruits ou des babyfoots, mis à disposition des équipes.
Sans jeter l'opprobre sur les cours de yoga ou les séances de massage (par ailleurs très appréciées des salariés), il faut apprendre à distinguer entre les activités divertissantes, parfois un peu vite labellisées "bien-être au travail", et les actions de fond sur le travail, qui auront un impact plus durable sur la santé et l'équilibre des salariés.
🏆 A lire : (Notre) TOP 10 des actions QVT durables
Quelle différence entre qvct et bien être au travail ?
Qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) et bien être au travail sont des concepts proches. D'ailleurs, la définition de la QVCT issue de l'Accord National Interprofessionnel (ANI) de 2013 réfère directement au bien-être au travail :
"[La qualité de vie au travail] peut se concevoir comme un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement qui englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, les conditions de travail, le sentiment d’implication, le degré d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation du travail effectué."
📒 Pour découvrir l'intégralité du document de l'ANI, vous pouvez le télécharger ici.
La différence fondamentale se situe dans l'usage. La notion de bien-être au travail ayant parfois été dévoyée dans des actions superficielles et peu efficaces, les acteurs institutionnels ont préféré lui substituer le terme de QVCT, qui met davantage l'accent sur les conditions objectives de travail.
💡Pour en savoir plus : QVT : 4 définitions à connaître
Bien-être au travail et performance : quels sont les chiffres ?
Les chiffres du bien être au travail
En observant les rapports et les études récentes, on trouve en réalité davantage de chiffres sur le mal-être au travail que sur le bien-être au travail.
En effet, 42% des salariés français sont en état de détresse psychologique, selon le baromètre d'Empreinte Humaine et Opinion Way à l'automne 2024 et le taux de burn-out, bien que stable, concerne encore 30% des salarié·e·s dont 11 % en risque de burn-out sévère.
Côté santé mentale, les troubles psychologiques représentent également la deuxième cause d'arrêt maladie selon le dernier baromètre sur l'absentéisme de Juin 2025 du Comptoir Malakoff Humanis alors que 54% des dirigeants considèrent l'absentéisme comme une source majeure de préoccupation.
Selon la baromètre Santé mentale et QVCT 2025 de Qualisocial et IPSOS , 1 salarié sur 4 déclare être en situation de santé mentale dégradée, impactant directement leur engagement, leur productivité et leur bien-être au travail.
Enfin, selon le sondage Opinion pour Empreinte Humaine, seulement 39 % des entreprises libèrent du temps pour des actions de sensibilisation à la prévention des RPS alors que les collaborateurs et collaboratrices ont 1,4 à 2 fois moins de problèmes de santé mentale quand des mesures de sensibilisation et de prévention sont mises en places.
📒 A télécharger : le Guide complet de la santé au travail
Bien-être au travail et performance
Les chercheurs et chercheuses qui se penchent sur le sujet ont encore du mal à isoler la manière dont telle ou telle action en faveur du bien-être au travail peut contribuer à la performance.
Pourtant, il est clair que l'inaction a un coût. Nous avons constaté par exemple aux Ateliers Durables que des directions d’entreprises se retrouvent parfois sanctionnées par leur propre assurance prévoyance. Ces dernières préfèrent résilier les contrats de couverture devenus trop onéreux avec la hausse de l'absentéisme, des congés longue durée ou des accidents de travail… Les entreprises concernées se retrouvent alors dans une impasse, à devoir retrouver une couverture à un tarif bien plus élevé.
Ce que les études nous confirment également, c’est que l’engagement des salarié.es et leur implication favorisent la performance.
Or, 85% des salariés estiment que l’amélioration du bien-être mental renforcerait leur fidélité à leur entreprise, et le bien-être des salariés est le deuxième critère le plus important après la rémunération pour ceux qui considèrent changer d'entreprise, selon l'étude 2023 menée par Elabe pour l'Institut de l'entreprise. Se soucier du bien-être de ses salariés devient une exigence pour els politiques RH et non plus un luxe pris en charge par des managers inspirés par les pratiques innovantes.
Nous pouvons résumer les liens positifs entre bien-être au travail et performance dans le schéma suivant :
Comment mesurer le bien-être au travail ?
Cela nous mène à une question cruciale : comment parvenir à mesurer cette notion si subjective qu'est le bien-être au travail ?
Les organisations mettent aujourd'hui en place différents outils, des questionnaires sur le bien-être au travail, des diagnostics RPS ou des enquêtes sur la QVCT. Certains sont gratuits, d'autres payants, réalisables en une fois, ou parfois divisés et dispensés tout au cours de l'année. Un diagnostic peut contenir des questions courtes fermées, des questions ouvertes, ou passer par l'organisation de groupes de paroles entre les salarié.e.s ou d'entretiens individuels.
Si vous cherchez à réaliser une enquête par vous-même, l'INRS et l'ARACT Ile-de-France ont mis à disposition des baromètres modèles dont vous pouvez vous inspirer. Si vous souhaitez faire appel à une structure pour réaliser votre enquête bien-être au travail, l’organisme de certification Certivéa a recensé plus d'une trentaine d'acteurs, regroupés en 4 catégories : les observatoires “nationaux”, les classements d’employeurs, les cabinets d’audit social et les nouveaux outils digitaux.
Enfin, certaines organisations préfèrent mettre en place des enquêtes ciblées. Nos équipes ont par exemple accompagné le Département de l'Eure dans la mise en place d'une enquête sur la déconnexion auprès des agents, ainsi que le Syntec dans la création d'un diagnostic en ligne sur le harcèlement et les violences sexuelles et sexistes pour le compte de ses adhérents.
Au-delà de la mesure, la question de l'utilisation de ces enquêtes est cruciale. Comment les agents ou les salariés seront-ils associés à la démarche ? Qui analysera les résultats ? Quelles actions sont prévues à la suite ?
🔎Pour aller plus loin : Questionnaire QVT, 5 conseils avant de se lancer
4 étapes pour améliorer le bien-être au travail
Après le temps de la mesure vient le temps de l'action. L'occasion de mettre en avant 4 grands leviers pour améliorer le bien-être au travail.
1. Agir sur l'environnement de travail
L’environnement de travail peut être générateur de stress, ou à l’inverse de temps de partage et d’échanges. Les bureaux fermés peuvent isoler les collaborateurs mais aussi favoriser la concentration tandis que les open spaces peuvent encourager les échanges informels mais générer stress et conflits.
Questionnez vos collaborateurs pour comprendre si leurs espaces de travail leur conviennent et répondent à leurs besoins actuels. Ont-ils accès à un espace détente pour se relaxer quelques instants dans la journée ? Les salles de réunions sont-elles assez nombreuses ?
Vous trouverez sur Internet de nombreuses entreprises pour vous aider à trouver votre bureau idéal, mais on vous recommande de vous faire accompagner par Spliit, ils vous aideront à trouver vos nouveaux espaces de bureaux adaptés à vos besoins tout en prenant en compte le bien-être de vos équipes !
Si la plupart des collaborateurs sont en open space, disposent-ils de casques ou de cabines téléphoniques pour passer leurs appels ? Vous pouvez au besoin organiser un atelier de concertation afin d'élaborer ensemble une charte open space (retrouvez un modèle de charte gratuit ici) , afin de cadrer les règles de bon fonctionnement et partager les bonnes pratiques.
📚 Pour retrouver tous nos conseils pour l’aménagement de vos bureaux, retrouvez notre article sur les 5 règles du Feng-shui en entreprise et nos 7 conseils pour aménager un espace bien-être.
2. AGIR SUR les conditions DE TRAVAIL
Les conditions de travail influent également grandement sur le bien-être des équipes, qu'elles soient sur un site de production, sur un terrain extérieur ou dans des bureaux classiques. Le développement du travail hybride a profondément changé l'organisation du travail pour des millions de personnes.
Et c’est sans compter sur tous les services complémentaires qui peuvent être fournis par l’entreprise : ligne d’écoute psychologique, prise en charge d’un abonnement sportif ou accès à une salle de sport sur place, bonne complémentaire santé, meilleure prise en charge de la parentalité au travail avec de plus longs congés maternités et paternités ou mieux rémunérés, ou l'accès à une crèche intra-entreprise, etc. La liste de ces services « bonus » vendus aux collaborateurs à l’embauche est longue, l'impact réel sur le bien-être au travail n'est pas pourtant toujours au rendez-vous.
Car la difficulté se trouve plus souvent dans le traitement des problèmes de fond : l'intensification du travail, les tensions et conflits au sein des équipes, ou les modes de management à l'ancienne qui pèsent sur la santé mentale des salarié.es. Des irritants qui peuvent se combiner avec des problématiques plus personnelles (problèmes de sommeil, d’alimentation ou d’addictions) qui à leur tour impactent la qualité du travail et le bon fonctionnement des équipes.
C’est à ces problématiques que nous avons souhaité répondre avec la création de notre service Alio : permettre à chaque personne d'être accompagnée individuellement sur des difficultés personnelles ou professionnelles, via des consultations vidéos de 45 minutes, avec des professionnels spécialisés (coachs, psychologues, professionnels de santé...).
3. Favoriser l'expression des salariés
Les salariés bénéficient d’un droit d’expression définis par les articles L 1121-1 et L. 2281-1 du code du Travail et l’article 9 du code civil. La Cour de Cassation rappelle que « le salarié jouit dans l’entreprise et en dehors de celle-ci, d’une liberté d’expression à laquelle il ne peut être apporté que des restrictions justifiées par la tâche à accomplir et proportionnées au but recherché. ».
L’expression des salariés sur leur travail se fait la plupart du temps de manière informelle, autour de la machine à café ou de l’imprimante, entre collègues, et n’aboutit pas forcément à des changements structurels sur l’organisation du travail ou à un plan d’action pour traiter les problèmes discutés. Or l’objectif principal de l’expression des salariés, c’est de pouvoir faire entendre les réalités du travail et en tirer des stratégies et actions pratiques.
Alors comment encourager l’expression des salarié.e.s de manière générale ? Comment s’assurer que les conditions de libération de la parole soient réunies et que des apports fructueux découlent de ces échanges ?
Retour photos sur nos ateliers
Les professionnels de la QVCT recommandent la mise en place d’Espaces de Discussion sur le Travail (ou EDT). Il s'agit d'espaces collectifs de réflexion sur le travail qui ont pour objectif de permettre aux salariés de mettre en débat les tensions liées à leur travail, les exprimer et en construire des issues nouvelles.
Ces espaces peuvent être ouverts à la suite d’un diagnostic QVCT ou plus spontanément quand un problème émerge. Aux Ateliers Durables, nous avons eu la chance d’accompagner le Conseil Départemental de l’Eure dans la création de 6 EDTs et de 40 ateliers QVT. Chaque espace de discussion travaille sur un axe de travail en particulier (intensité du travail, accompagnement dans l’emploi, management du changement…) et ils travaillent tous ensemble pour constituer un plan d’actions prioritaires pour la qualité de vie au travail des agent·es.
📚 Pour en savoir plus sur les EDT, découvrez notre article 5 questions pour comprendre les Espaces de Discussions au travail.
4. Améliorer la cohésion
A l'heure du travail hybride et de l'éclatement des collectifs de travail, la cohésion d’équipe devient un pilier clé du bien-être au travail et une valeur très recherchée.
Cette cohésion passe par une bonne organisation du travail, à savoir une répartition claire des rôles dans l'organisation, et la cohérence entre les missions individuelles de chacun et un objectif commun qui ait du sens. Mais le travail ne fait pas tout, il est important de créer des moments de détente et de cohésion orientés vers le partage et la bonne humeur, afin de créer des liens durables entre collaborateurs, qui pourront par la suite s'appuyer les uns sur les autres.
Pour améliorer la cohésion, vous pouvez choisir d'organiser un séminaire bien-être au travail, une grande journée du personnel ou une journée dédiée au bien-être au travail, mais des actions plus simples et régulières fonctionnent aussi, comme les petits-déjeuners d'équipe, des ateliers ou des conférences sur la pause méridienne.
🔎 Approfondir : Journée de cohésion : 10 idées d’activités à tester
C’est le constat établi par notre collectif depuis plus de 10 ans : avec plus de 500 ateliers organisés tous les ans dans tous types d’organisation, nous remarquons que la cohésion, les échanges, les liens interpersonnels qui se nouent dans ces temps d'ateliers comptent autant que le cœur du sujet traité (alimentation, santé, stress, concentration, RSE...). Ils sont l'occasion, pour des collaborateurs souvent débordés de se retrouver et d'aborder des sujets qui n’auraient pas émerger naturellement autour d’un verre informel.
💡 Découvrez nos 10 idées d'ateliers bien-être au travail à tester
Certaines entreprises choisissent de se concentrer sur des temps forts de l'année (semaine de la QVCT, Octobre Rose, semaine du développement durable, semaine du handicap), quand d'autres préfèrent mettre en place un calendrier régulier d'animations. L'essentiel est de savoir trouver le bon dosage entre l'objectif de cohésion d'équipe, le renforcement des compétences professionnelles, et le bien-être personnel des collaborateurs.
Qui sont les acteurs du Bien-être au travail ?
Les acteurs externes
Ils sont très nombreux ! L’organisme institutionnel de référence sur la QVCT et le bien-être au travail est l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail. L’ANACT dispose de succursales régionales, les ARACT (Agences régionales pour l’amélioration des conditions de travail). Ces organismes offrent une multitude de ressources sur le sujet et organise régulièrement des évènements en ligne et en régions.
Le marché français (et international) ont vu éclore ces dernières années une multitude d’entreprises spécialisées dans le bien-être au travail. Le réseau Happy Tech regroupe plus de 50 entreprises qui innovent au service de l’expérience collaborateur et du bien-être au travail, mais une simple recherche Google vous donnera une pléthore de résultats en fonction de votre besoin.
💡 Pour y voir un peu plus clair, nous éditons annuellement notre liste des 10 start-ups du bien-être au travail à suivre.
Enfin, pour améliorer le bien-être au travail dans votre organisation, vous pouvez également faire appel à des intervenants extérieurs multidisciplinaires qui se spécialisent généralement dans un ou deux domaines du bien-être au travail : des coachs, naturopathes, psychologues, addictologues, etc.
L’avantage de ces profils variés est qu’ils apportent une expertise sur un sujet précis, mais ils peuvent parfois être difficile à identifier. Quel que soit le sujet, le conférencier ou la conférencière professionnel.le doit disposer de compétences clé et aura également pour tâche de bien connaître la situation de l’entreprise et ses engagements en matière de bien-être.
📚 Si vous voulez en savoir plus sur notre réseau LAD de plus de 200 intervenants sur toute la France, découvrez notre page sur le sujet.
Les acteurs internes
Dans l'entreprise, plusieurs personnes peuvent s'emparer du sujet su bien-être au travail à différents niveaux :
- la direction
- les responsables ressources humaines (RRH)
- les managers
- le/la responsable QVT
- le/la responsable RSE
- le/la responsable de la communication interne
- le/la Chief Happiness Officer (CHO)
- les représentants syndicaux
- le CSE
- les collaborateurs eux-mêmes
Tous ces acteurs peuvent jouer un rôle à leur échelle sur le bien-être au travail dans l'entreprise.
📚 Pour en savoir plus sur le rôle des responsables RH et QVT, découvrez nos articles Responsable QVT, qui es tu ? Que fais tu ? et Responsable RH, qui est tu ? que fais tu ?
Les acteurs de la formation
Pour vous former sur le bien-être au travail, plusieurs solutions existent. Nous avons retenu entre autre la formation continue "Bonheur dans les organisations" par HEG de Genève. Pour les responsables RH et managers déjà en poste, nous proposons une première formation courte d'une journée en intra sur le thème, "Les fondamentaux de la QVCT".
Enfin, pour les salariés en poste, nous proposons des ateliers et formations pour améliorer le bien-être au travail et des conférences sur le sujet.
📚 Pour aller plus loin, découvrez notre article Formation bien-être au travail en entreprise : comment choisir ?
FAQ
Qu’est-ce que le bien-être au travail ?
Le bien-être au travail désigne l’état global de satisfaction, d’épanouissement et de santé d’un salarié dans son environnement professionnel. Il prend en compte la qualité des relations sociales, les conditions de travail, le sens donné aux missions, la reconnaissance, et l’équilibre vie pro / vie perso.
Pourquoi le bien-être au travail est-il important ?
Un salarié épanoui est plus motivé, plus productif et moins sujet à l’absentéisme ou aux risques psychosociaux. Le bien-être au travail favorise aussi l’innovation, la fidélisation et la marque employeur. C’est un levier clé pour la performance durable des entreprises.
Quelle différence entre bien-être au travail et QVT ?
La QVT (qualité de vie au travail) est une démarche plus large et structurée qui englobe le bien-être, mais aussi l’organisation du travail, la gouvernance, la santé, et les possibilités d’évolution. Le bien-être est l’un des résultats d’une bonne politique QVT.
Comment améliorer le bien-être au travail ?
Les leviers sont multiples :
- offrir un environnement de travail sain et ergonomique
- favoriser la reconnaissance et l’autonomie
- encourager l’écoute managériale
- développer des actions de prévention santé (stress, TMS, RPS)
- organiser des événements fédérateurs (ateliers, journées QVT...).
Quels sont les indicateurs du bien-être au travail ?
On peut s’appuyer sur :
- les enquêtes de satisfaction
- le taux de turnover ou d’absentéisme,
- les entretiens RH
- des baromètres internes réguliers
- la qualité du climat social
Existe-t-il une obligation légale de veiller au bien-être au travail ?
Le Code du travail impose à l’employeur une obligation de sécurité physique et mentale. Promouvoir le bien-être entre dans ce cadre, notamment via la prévention des risques psychosociaux, des discriminations ou du harcèlement moral.